Communiqué suite à la réunion du CCE de Carrefour-Logidis du 28 février dernier

La dernière réunion du CCE de Carrefour-Logidis s’est tenue le 28 février dernier. Lors de celle-ci, les responsables du projet ont proféré deux contre-vérités aux représentants du personnel afin de rendre possible la mise à l’écart du projet de Fleury-sur-Orne : l’abandon du projet par la municipalité et les « nuisances ».

Je m’inscris en faux sur ces deux points. En effet, la commune de Fleury-sur-Orne a régulièrement exprimé son soutien au projet et a apporté son concours à chacune de ses étapes, d’une part, et notamment parce que son terrain d’assiette se situe à distance de toute habitation, qu’il est remarquablement desservi par des infrastructures routières pouvant le supporter, et que toutes les contraintes réglementaires ont été levées, d’autre part. Il n’y a donc pas plus d’abandon de la municipalité que de nuisances.

Cette volte-face est particulièrement étonnante alors que l’ensemble des acteurs se sont mobilisés pour l’implantation à Fleury-sur-Orne : le propriétaire du foncier, les élus, le promoteur, de nombreux maitres d’œuvre, les services de l’Etat, le président de Caen la mer qui a sollicité Monsieur le Préfet pour qu’il prenne un arrêté portant modification du plan de définition du fuseau de projet de liaison RD613/A84 de demi-contournement sud de Caen qualité de projet d’intérêt général. Ce qu’il fit sans délai (arrêté préfectoral du 8/12/2016).
J’ajoute que le monde agricole a indiqué qu’il ne s’opposerait pas à cette implantation.

Apparaissent alors de nombreux questionnements. Sur les délais alors que les salariés qui travaillent aujourd’hui à Carpiquet (Logidis) attendent un nouveau lieu de travail plus adapté. Si Carrefour avait donné son feu vert depuis que le dossier a été proposé, les salariés de Carpiquet travailleraient déjà à Fleury-sur-Orne. Et si le feu vert était donné aujourd’hui, ils pourraient y arriver à l’automne 2019.
Qu’en est-il ailleurs ?

Ailleurs, à Mondeville, au droit de l’un des endroits les plus saturé du boulevard périphérique. A l’intérieur du boulevard périphérique alors que toutes les agglomérations déplacent les centres logistiques à l’extérieur de celui-ci voire au-delà.
Qu’en est-il là-bas des nuisances, en particulier à Cormelles-le-Royal ?
Qui pense que l’actuel échangeur peut supporter le trafic de plusieurs centaines de camions supplémentaires au quotidien ? Qui paierait celui qu’il faudrait immanquablement créer ?

Et les salariés là-dedans ? Ne s’agit-il pas d’une nouvelle implantation pour mieux reculer car j’observe que la date de décision est à nouveau déplacée au mois de juin, pour l’instant !

Depuis combien de temps les conditions de travail des salariés de Carpiquet sont-elles délicates alors que le projet de Fleury-sur-Orne est prêt à démarrer parce que chaque question y a trouvé sa réponse ?

Je ne souhaite qu’une chose, c’est que les salariés de Logidis-Carpiquet puissent continuer à travailler au sein de Caen la mer, mais le temps qui passe finit par m’en faire douter.

Marc LECERF
Maire de Fleury-sur-Orne

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